Bonjour à tous,

Je suis heureuse de vous retrouver en ce début de printemps pour ce nouvel article consacré aux  plantes médicinales du système urinaire . Vous avez été nombreuses à me demander  des conseils à ce sujet .

Sachez que La phytothérapie a une belle place ici, notre patrimoine de plantes médicinales est très riche, particulièrement efficace dans ce domaine.

On parlera des cystites ainsi que les pathologies du rein comme les lithiases rénale (calculs), colique néphrétique.

On abordera également des  conseils hygiéno-diététiques qui sont très importants particulièrement dans les pathologies du rein.

Ces conseils ont pour but de prévenir et maintenir une bonne santé. Ceci n’est pas un diagnostique mais un article sur l’utilisation des plantes médicinales.

Il vous appartient de consulter votre médecin afin d’obtenir un avis professionnel pour tout problème de santé particulier. 

Bonne lecture à tous !☘️

plantes medicinales du système urinaire

Prêle des champs (Equisetum arvense)

Les cystites 

Qu’est ce qu’une cystite ?

Une cystite est une inflammation de la vessie, en général d’origine infectieuse. C’est une affection fréquente chez la femme, car elle possède un urètre court, ce qui augmente le risque d’infection urinaire.
En général, la personne se plaint de brûlures au moment du passage de l’urine et surtout à la fin de la miction. Il y a aussi une émission trop fréquente d’urine en faible quantité, un besoin d’aller uriner dans l’immédiat, et ce, même s’il n’y a pas d’urine.Parfois du sang dans les urines et des douleurs au bas ventre. 

 Causes physiques 

Le plus souvent, la cystite est d’origine bactérienne (colibacilles ou autres germes naturellement présents dans l’intestin). Elle peut aussi être inflammatoire, ou due à un agent toxique comme un médicament, ou un traitement anti-cancéreux par chimiothérapie ou radiothérapie. 

Aussi les cystites non infectieuses et les cystites infectieuses à répétition imposent une consultation médicale avec un bilan sanguin et une imagerie des voies urinaires.

Objectifs de la prise en charge 

Il est très important de soigner rapidement une cystite car l’infection peut atteindre le rein.

Les germes « remontent » dans le rein, puis infectent le rein. L’infection peut ensuite se généraliser et être à l’origine d’une septicémie. Toute infection urinaire accompagnée de fièvre et de douleurs au niveau des reins est très suspecte et impose une consultation médicale en urgence. 

Les plantes en Phytothérapie :

Il est important de connaître les molécules chimiques naturellement présentes dans les végétaux. Elles vont nous permettrent de mieux les utiliser. 

Certaines plantes que je vous cite ici contiennent de l’ hydroquinone et des flavonoïdes très utiles pour le système urinaire.

L’hydroquinone est antibactérienne.

les plantes riches en flavonoides sont, pour certains, responsables de la coloration des fleurs. Ils ont des propriétés diurétiques, anti -oxydant, anti-inflammatoire …

Je vous liste différentes plantes que l’on utilise en herboristerie . Si vous souhaitez des conseils pour préparer les infusions et connaitre les dosages , merci de me contacter par courriel.

  • Les huiles essentielles:

Elles peuvent être efficace  pour leurs propriétés antiseptiques : On peut les utiliser dès les premiers symptômes .

– La Lavande (Lavandula angustifolia) 

– Cannelle (Cinnamomum verum)

– thym (Thymus vulgaris), 

– romarin (Rosmarinus officinalis), 

– origan (Origanum vulgare) 

On compte maximum 9 gouttes par jour, souvent 1 goutte par 10 kg de poids/jour. 

Mettre les gouttes dans un peu de miel ou sur de la mie de pain 

2 gouttes 3 fois/jour pour une femme de 60 kg. 

 

On utilisera des plantes antiseptiques et anti-inflammatoires pour les voies urinaires.

  • Plantes antiseptiques :

– Busserole ( riche en hydroquinone)

– Callune (Calluna vulgaris),

– Bruyère cendrée (Erica cinerea) très efficace dans les cystites graves

– Canneberge (Vaccinium macrocarpon)

– Myrtille (Vaccinium myrtillus),

– Thym (Thymus vulgaris),

– Origan (Origanum vulgare),

– Ail (Allium sativum). 

  • Plante immunostimulante en cas de cystites à répétition :

– Échinacée (Echinacea angustifolia)

 

  • Plantes diurétiques
    Qui entraîne une augmentation de la sécrétion urinaire


– Bruyère (Erica cinerea),

– Pissenlit (Taraxacum officinale L.)

– Busserole

– Maïs (Zea mays),

– Chiendent (Elytrigia repens),

– Verge d’or (Solidago virgaurea),

Prêle des champs (Equisetum arvense)

Mille pertuis ( Hypericum perforatum)

– Aubier de tilleul (Tilia cordata).

 

  • Plantes anti-inflammatoire et diurétiques : 

–  Reine des prés (Filipendula ulmaria )

– Canneberge

 

– Boire du jus de canneberge, à raison de 125 à 250 ml par jour pour guérir et prévenir une rechute. La canneberge permet d’inhiber l’adhésion des bactéries aux parois de
l’urètre et de la vessie.

– Boire 2 litres d’eau par jour avant tout ! En effet, le temps de développement des germes est de 3 heures. Uriner fréquemment va permettre de stériliser rapidement les urines. On peut ajouter du citron à l’eau au début, puis bien sûr choisir les tisanes les plus adaptées.
 

Approche psychique :

Le facteur mental dans les cystites : 

Et notre petite tête alors… C’est avec leurs urines que les animaux marquent leur territoire. Il s’agit souvent d’un problème de territoire avec une frustration et beaucoup de non-dits. 

On considère le territoire sur trois plans : 

– Spatial : avoir une place pour soi, un lieu bien individualisé 

– Temporel : savoir garder du temps pour soi 

– Sexuel : une des causes principales de cystite chez la femme, plus à l’écoute des désirs de l’autre que des siens. Vous êtes nombreuses à m’en parler.

À réflechir…?

 

plante médicinale du système urinaire

Bruyère cendrée (Erica cinerea)

Les pathologies du rein : 

Les calculs rénaux (ou lithiase rénale):

Ce sont des cristaux solides de minéraux normalement dissous dans l’urine et que l’on trouve dans les reins ou les uretères. On parle également de « lithiase urinaire ». Ces composés, peu solubles lorsqu’ils sont trop concentrés dans les urines, précipitent en cristaux et forment des amas : les calculs. Ils ont diverses tailles, depuis celle d’un grain de sable jusqu’à celle d’une balle de golf. 

Ces calculs ne sont en général pas symptomatiques. Mais s’ils sont gros, ils peuvent provoquer l’obstruction d’un uretère et la dilatation du rein par l’urine. Cela entraîne de violentes douleurs : les coliques néphrétiques.

Les symptômes de la colique néphrétique :


Les calculs « coincés » provoquent une douleur aiguë du flanc (la colique néphrétique), nausées et vomissements, agitation et fièvre. La colique néphrétique aiguë est décrite comme l’une des pires douleurs qui soit. Mais certaines personnes n’ont aucun symptôme jusqu’à ce que leur urine contienne du sang (hématurie)

Dans les premiers cas, l’alimentation et le mode de vie jouent un rôle majeur sur l’apparition et la persistance des troubles. 

Les risques sont augmentés en cas d’excès de :


–  Produits laitiers

–  Protéines animales

–  Sel (favorise l’hypercalciurie)

– Aliments riches en oxalate (chocolat, fruits secs, épinards, oseille, rhubarbe, thé),

– Purines (abats, charcuterie…),

– Sucres rapides (fructose). 

 

En prévention:

– Le magnésium : notre alimentation est souvent pauvre en Mg. Les sels de Mg renforcent l’activité de la cellule et sa résistance. Par exemple 20g de Mg dans 1 litre d’eau. 1 verre par jour.

– Avoir un apport alimentaire suffisant en potassium, contenu essentiellement dans les fruits et les légumes.

– Limiter le sel.

– Vitamine B6 : présente dans l’orge et les autres céréales complètes (sarrasin, maïs, avoine, noix, amande, soja).

– Les légumes qui guérissent : l’ail, essentiel ici et les 5 racines (céleri, fenouil, persil, pissenlit et poireau)

– Boire : 2,5 litres d’eau par jour, peu minéralisée, le soir surtout et si possible la nuit, pour éviter une concentration nocturne des urines. En cas de colique néphrétique ne surtout pas boire en excès cela pourrait déplacer les calculs.


– Les tisanes, à boire chaudes ou froides, tout au long de la journée.

 

Phytothérapie:

En prévention et après la crise, on utilisera :

Des plantes diurétiques qui entraîne une augmentation de la sécrétion urinaire.

– Bruyère (peut dissoudre certains calculs)

– Busserole (riche en hydroquinone)

Cassis 

– Myrtille 

– Chiendent 

– Pissenlit

– Fenouil 

– Prêle des champs

– Genévrier 

– Verge d’or 

Lors d’une crise aiguë avec colique néphrétique (en teinture mère ou alcoolature) :

Plantes anti-inflammatoires

– Vergerette du Canada (Erigeron canadensis),
– Harpagophyton (Harpagophytum procumbens),

– Reine des prés (Filipendula ulmaria)

Plantes sédatives antispasmodiques :

– Lavande 

– Valériane 

– La Menthe poivrée

La Matricaire 

– La mélisse

– Passiflore

Huiles essentielles antispasmodiques à appliquer localement en massage:

– Basilic tropical (Ocimum basilicum

– Estragon (Artemisia dracunculus)

– Menthe poivrée (Mentha x piperita)

Les deux baies du rein :

Manger des cassis et des myrtilles ! ?pastedGraphic_1.png

Myrtille (Vaccinium myrtillus):


Les feuilles sont astringentes, antiseptiques et par ailleurs hypoglycémiantes. Les baies, riches en vitamines, ont des vertus toniques, astringentes et antiseptiques, sous forme de décoction. Quant au sirop, à la confiture ou aux tartelettes, nul besoin d’en faire la publicité .

Cassis (Ribes nigrum):


Les feuilles sont puissamment diurétiques et sont précieuses pour éliminer acide urique et urée. Apéritives, toniques, reminéralisantes, stimulant les sécrétions, c’est la grande plante des gens âgés rhumatisants ou prostatiques, hypotendus ou artérioscléreux. 

Approche psychique:

On dit « avoir les reins solides ». Dans la médecine chinoise, le méridien du Rein est le « ministre des transport ». C’est l’organe de survie, où circule toute notre énergie vitale, notre tonus, notre capital de vie.

Il est porteur de l’énergie sexuelle, qui anime la vie et permet de créer. Il agit sur les cheveux, les os, les oreilles et les organes sexuels. 

La peur freine la bonne marche du rein, ce qui se traduira par de l’indécision, un complexe d’infériorité, d’impuissance et de frustration, un sentiment de manque d’amour et d’insécurité. 

À méditer…?

 

plantes médicinale

Pissenlit  (Taraxacum officinale L.)

Petite recette de soupe du soir avec les cinq racines.

 Le printemps est là et c’est le moment idéal pour utiliser encore  les 5 racines en soupe qui aidera au drainage des reins.

Les 5 racines : diététique du rein

Céleri, fenouil, persil, pissenlit, poireau

 La « soupe diurétique » : mélanger poireau, oignon, ail, thym, romarin, navet, clou de girofle, laurier, céleri, cerfeuil, persil, carotte avec fanes. Faites  les juste saisir quelqus minutes à feu vif puis cuire dans une quantité d’eau correspondante.

Mixer ou en morceaux, franchement c’est trop bon, une bonne façon de joindre l’utile à l’agréable ?

Voilà chers lecteurs, j’espère que vous en savez plus sur les grandes plantes médicinales de notre système urinaire. Encore une fois poussez la porte et n’hésitez pas à demander conseils à des professionnels. Je rêve d’aller voir l’herboristerie du père Blaise à Marseille j’espère pouvoir y aller cet été et vous en parler .

Je reste joignable si vous avez des questions .

A bientôt !

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